Mardi 12 juin
Nous revoilá. Nous sommes á Tuttlingen
Nous avons roulé toute la matinée sous une pluie froide. Comme disent certains "nous n´avions que la langue de sèche"
Les vélos sont chez le vélociste car les freins sont usés. Nous avons trouvé une chambre d´hôte . Très bien accueillis, la bonne dame nous a offert un thé immédiatement ,ayant sans doute pitié de ces deux pauvres hères .
Le paysage était plaisant , la route serpentait au milieu de la forêt. Quelques prairies . Nous avons grimpé 20km, le panorama était superbe.
Pour aujourd´hui, nous nírons pas plus loin. Les sources du Danube seront pour demain probablement sous la pluie.
Comme nous l´´ affirmait un monsieur rencontré à l´auberge de jeunesse à qui nous faisions part de notre étonnement devant le peu d´importance accordé au temps " ca sert à rien de tirer le gueule, il faut faire avec" Dont acte.
Nous apprécions néanmoins cette pause qui nous permet de vous écrire.
Petit retour en arrière:
dimanche 10 juin
Il pleut et il a plu toute la nuit. Nous décidons de dormir à nouveau à la ferme , nous ne sommes qu´à 10 km de Constance.
Au programme:
* visite de l´°ile de Mainau, l´°ile aux fleurs, la bien nommée.
Une allée de séquoias géants ( 29m), des sculptures monumentales en fleurs, un jardin italien , des roseraies, de splendides pivoines odorantes, l´allée des rhododendrons, le jardin de vivaces, le jardin aux insectes avec abris, les roses sauvages et j´en oublie.
* l´île de reichenau situèe à 10 km .
Ici pas de droit d´entrée . 3 églises différentes , chacune avec ses particularités.
St Georges et sa nef couverte de fresques,
l ´abbatiale de Ste Marie et St Marc avec la charpente de sa nef,
St Pierre et St Paul, ses stalles, ses fresques,
Se promener dans cette °ile est un régal pour les yeux: certains jardins sont de véritables roseraies. La vue sur le lac est sublime.
* Constance, sa cathédrale richement décorée, baroque, ses vitraux éclatants .
Nous nous sommes hissés au sommet du clocher ( 250 marches).
Quel spectacle ! nous repérons les maisons remarquables, les église, la statue de l´Imperia, oeuvre de Peter Lenk. Nous aimons décidément beaucoup ce sculpteur.
Constance est une ville qui vaut quelques coups de pédale. Elle ne décoit pas.
Retour sur Altnau.
Nous disposons d´une table, 2 chaises à l´abri, des sanitaires du camping,
Fini le statut privilégié de la veille dû au rassemblement de cyclorandonneurs chevronnés .
Nous sommes cependant comme des rois dans notre prairie.
La vue sur le lac est magique au crépuscule.
Les couleurs sur le lac, les cris des mouettes,dont la silhouette se détache sur le ponton, les grèbes glissant sur l´eau, le doux clapotis, le rossignol , les lumières qui s´éclairent sur l´autre rive.
Sérénité.
Lundi 11 juin
Et si nous parlions de la pluie tombée sans arrêt durant la nuit.
Départ au sec. Pas pour longtemps.
Direction Radofzell. Nous jouissons du lac encore une matinée en dépit des averses répétées.
Nous parvenons à Orsingen, petit village tranquille. Il possède néanmoins un camping bien équipé au milieu des prairies et des bois.
On nous propose de dormir au sec soit dans un mobil homme soit ... dans une buse d´égout de 1m70 de diamètre sur 3m de long aménagée avec une paillasse en bois, 2 tabourets . Notre hóme insolite est fermé par une porte en bois couleur parme. Une petite fenêtre que nous laisserons entr´ouverte ; cela, moins cher qu´une nuit dans la tente.
Cette solution a le mérite de nous garder au sec . Nous ne renouvellerons cependant pas l ´expérience, le "sommier " se révélant disons ,un peu dur pour nos pauvres dos .
Promenade dans le village: une cigogne nourrit ses petits dans le nid construit sur le toit d´une grange et ..pas d´appareil photo. ´
Le soleil de retour a éclairé notre logis. Nous avons apprécié la vue magnifique sur le village et les collines environnantes,.
Les photos pour plus tard, toujours pas de branchement USB..
Nous allons faire quelques courses et regagner notre vraie chambre.
Vous savez tout ou presque.
Merci pour vos commentaires qui nous font chaud au coeur.
Ne plaignez pas trop Roland: je le soigne et ...il me soigne.
